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Lilium parvum Kellogg

Le 22 janv. 1876, M. Elwes, passant par Paris, m'apporte
l'oignon de cette espèce que représente, de grandeur natur., le
croquis ci-joint. C'est une bulbe rhizomatire fort remarquable
par la persistance de ses parties vieilles. En effet, on voit, en 1, la
pousse qui donnera la tige de cette année, et même en avant
en a, le bourg. qui, à peu près certaint. est destiné à devenir
la bulbe [illegible] fleurira l'année prochaine. En arrière de 1 se
montrent les écailles qui restent de 4 années précéd., restes
d'antant d'oignons placés à la base de la tige d'une année.
Il est feuile de reconnaître qu l'espacement et les dimesions
de ces rosettes d'écailles sont en croissant d'arrière en avant,
devenant sans doute de plus en plus fortes à mesure que la
plante croissait t devenait plus âgée. En r, extrémité por
térieure et tronquée du rhizome ou plutôtot synpode, qui porte
à son côté supér. les oignons annuels. Nacin. rares en arrière
nomvreuses en avant. Le rhizome & sa face infér. nue et
à découvert sans toutes les parties âgées, où il n'a des écailles
que latéralt. Ecailles tout autour de sa portion jeune.
Les écailles de 1 et a sont blanches, lavées de purpurin
Elles ont perdre cette teinte ou eu montrent seulement de
faibles vertiges sur les parties plus âgées. Le sympode est
très-épaiss, surtout en égard à la petitesse des bulbes.

Cette remaquable persist. des parties vielles me
semble établir une distinction marquée avec le Lilium
canadense
.

Le croquis terminé, je plante avec soin, le 23 janv. 76.

La plante n'a pas poussé et tout a poussi en terre. Deux
mois après la plantation je n'en ai plus retrouvé vestige.

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