The Scientific Notebooks of French Lily Specialist Pierre Étienne Simon Duchartre

encore jaunâtres. Dans un tel oign. ou trouve souv. les restes ou du moins les cicatr. de 3 vieilx pédonc. florif. (f. 27, f, f, f), de sorte qu'à l'epoq. de la florais, 4 années différ. sont indiq. sur l'axe basil.; il si est même pas rare d'y trouver 4 et 5 restes de tiges à fl.. Pour le L. bulb., dont j'ai exam. des exempl. sauvages, parce q. les pieds cult. offr. d'ordin. differ. irrégul., je n'ai vu habilt. qu' 1 ou 2 vieil. tiges florif. Le bourg. princip. se trouve dans l'aissello des écail.-feuil. [crossed out: infèr.] supér. (fig. 23 c). À l'aissel. dei écailles-feuil. infér. se présent. ainsi des bourg. second.. Souv. l'un de ceux-ci arrive à sa florraison en même temps que le b. princip., dans l'année qui suit. Dans ce cas, la tige florifèse de cet oignon second. est, relatt. à son axe, tout ainsi bien terminale q. [added: celle de] l'oign. principal, et et le offre suir son axe basilaire plusieurs écailles-feuilles ainsi que à l'aissel de l'écail.-feuille supér., [crossed out: une] bourg. principal. Les deux oignons ont; pour ainsi dire, leur végétation particulière; mais ils sont [illegible] eu commun par les racines de l'axe basilaire jusqu'à ce que celui-ci soit mort jusqu'à la place où repose l'oignon inférieur. Alors les 2 se trouv. séparés l'un de l'autre. Du reste les radicelles naissent assez haut sur l'axe basil., souvent jusque tout au dessous de la tige florif. de l'année, se cachant un peu sous son [illegible].

[left margin: P. 85]

"De la portion infér. de la tige, qu'elle fleuris. ou reste [illegible]., au dessous de la 1e. feuil. mince, sortent tout antour, arrangées sur une spirale de q.q. tours, de nombr. radicel. (fig. 23 d, 25d, 27 d), de sorte qu'il existe deux sortes de racin., là et sur l'axe basil. [illegible] le Lil. candi., il n'y a point de radic. sur la tige florifere, de même en genér. q. chez les plant. bulb. décrites jusqu'à ce jour.

"Les jeunes oign. de Lilium Martag. et bulbif. n'ont qu' 1 feuil. normale sur leur axe basil., duquel ne s'élève pas de tige à entrenaud, dévelop. Le bourg. princip. est alors terminal (il n'y a pas nou plus de bourg. second., ou seult. dans pue de cas), et il est embrassé par la base un peu élargie de cette feuille (fig. 28 b)

"Les bulbilles qui vieun. à l'aisselle des feuil caulin. du L. bulbif. sont formées de q.q. écail.-feuil. exactt. appliq. l'une sur l'autre (fig. 24)."

[left margin: P. 221 ennote —] Les oign. qui, chez L. bulbif., naiss. de la portion infér. de la tige, cachée dans le sol, forment souv., même pendant qui'ils sont unis à cette tige, des radicel. qui servent à la croissance de l'oignon. Mais ces radic. meurent bient., et elles se comport. dès lors comme celles qui, chez les crocus, portent du tubercule jeune et se renfl. souv. en rave (rübenartig)

[left margin: P. 232 et suiv.] Irmisch divise les plan. bulb. en: 1o. celles où les feuil. nourricières se form. plus tôt q. les autr. parties qui appartien. avec. elles à la même pério. végétat.; 2o. celles où les feuil. nourric. ne se produis. qui' après le dévelop. der parties apparten. avec elles à une même pério. végét.

Dans la 2e. catég. il établit 2 sect: 1o. Blanc bulbeuses chez qui pour la nutrit. des product. de l'année

À dessiner — oignon de

Lilium eximium. — polyphyllum. — chalcedonicum (à disséquer pour montrer les bases des tiges des années précédentes) — auratum. — speciosum. — tenuifolium. — Humboldtii. — pseudotigrinum. pardalinum.

Déjà dessinés [crossed out: avant 1874.]

L. columbianum Leichtl. (ensemble sans dissection. L. longiflorum type ( Id.) Bulbilles de L. pardalinum et oignon adulte L. fulgens (entier et disséqué) L. canadense L. tigrinum (entier, coupé longitt. — Bulbilles) L. Humboldtii. (entier . 1870) L. Washingtonianum (entier . 1870) L. candidum. (Croquis et q. q. détails L. Wallichianum. L. cordifolium. (entier) L. parvum.

[left margin: 4)]

3. Plantes bulbeuses.

Celles-ci encore se divis. tout simplt. en celles chez qui les feuilles nourric. se dévelop. plus tôt q. les autres parties qui appartien. avec elles à une série végetative et en celles où les feuil nourricières ne se forment qu'après le dévelop. des parties qui appartien. avec elles à une même série végétative.

a — La 1e. divis. corresp. tout-à-fait à la 1e. divis. des tuberc. caulin. et radicaux. Ici se rangent les Gagea chez qui les feuil. nourriciéres sont parfaitt. formées quand les feuil. normales basilaires qui les suivent et qui appartieu. à la même série qu'elles sont encore tout-à-fait rudimentaires, de même q. la trampe florifère (s'il s'agit de pieds fleurir). Feuil. normales et hampe sont lontemps enfermées dans cette feuille nourricière adulte it se dévelop. rapidt. avec le secours de son contenu. Ici rentr. encore Tulipa, Allium ursinum, Moly, vineale, rotundum &c. (mais non All. fallax, fistulosum et Schœnoprasum), Tigridia Pavonia, Iris Xiphium, Iris persica, Oxalis tetraphylla, Saxifr. granulata et Epilob. palustre.

[left margin: P. 233.] b. Dans la 2e. sect. je gerai 2 subdivisions:

α. Plant. bulb. où la nutrition des product de l'année est due seult. aux feuil. nourric. qui proviem. de la végetat. de l'année immédt. antér. et qui ont survéur aux autres productions de la même période (à l'except. de la partie axile persist. à laquelle s'attach. les feuil. nourricières et qui maintient l'union entre elles et les product. de l'année qui doivent être nourrier). Ici se rangent Galant. niv., Fritill. Meleag. et. imper., Ornithog. umbell. (et vraisemblt. Lilium cand.). Elles répond. entièrt. à la 2e. divis. des tuberc. caulin. et radicaux.

β. Plante bulb. chez lesquel les product. de l'année se dévelop. avec l'aide des matiè. nutrit. déposées dans les feuil. nourricières qui appartien. à la pério. végét. de rans auparavant et souv. encore plus reculée, ou chez lesq. tout au moins les product. foliacées non seult. de la période immédt. antér., mais encore [added: d'années] pl. [crossed out: ancienne] éloignées sont remplies de matiè. nutrit., ce qui n'a jamais lieu dans le car α. À cette 2e. subdivis. appartien. Ornithog. nutans, Hyacint orient., Muscar racemos., botryoides, moschat., Scilla amoena, Lilium Martagon et bulbifer., Leucoium vernum, Narcissus Pseudo-Narcissus, Amaryl. formosiss. Naturelt. entre cette sous dvis. et la 1e. il n'y a pas un contraste aussi marqué qu'entre les 2 et la 1e. division; [left margin: 235.] mais les 2 subdivis. se laissent tous-reconnaître néann. sans difficul.

Le passage graduel des végét. bulbeux qui rentrent ici aux

[left margin: 6)]

Leucoium vermum; chez d'autres c'est dans la totalité de feuilles engraîn. ou écaill., comme Gagea et Lil. Martag., ou les 2 modificat. sont réunies, Hyacint. et Lil. cand.

On peut anssi considér. l'arrangem. des feuil. sur l'axe basilaire, savoir si elles sont spiralées ou rigoureust. alternes; le 1er. cas se voit chez Hyacint. et Lilium, 6 derner chez Leucoium. Dans le 1er. cas, si les feuil. sont étroites relatt. à l'axe basilaire, il en résulte une bulbe écailleus (bulbus imbricatus) comme chez Lilium mais où les plus jeunes bulbes sont sussi écaill.; mais si elles sont larges et engaînantes, on homme la bulbe tuniquée (b. tunicataus). Dans beauc. les feuil. nourricières sont soudée; entre elles par places, comme chez Fritill. imper. et Ornithog. umbell.; mais chez la plup. elles se recouvr. seulement ou s'embrassent étroitt., sans se souder.

Quelq. bulbes sont convertes de [crossed out: peaux] [added: membranes] sèches, comme les Gagea, Hyacint., &c.; d'autres n'en ont pas, par ex Fritillaria Les premières correspondent aux tubercules vêtus du Colchique, les dernières aux tuberc. nus des Arum. Du reste ces membran. [left margin: P. 238] différent beauc. d'orig. et de consistance, ce qu'on ne doit par mettre en rapport avec l'oignon.

Beac. de considérat., qu'on poussait multiplier, comme par ex. si la tige florale est terminale ou latérale, ne sont pas du tout propres aux plant. bulb., mais leur sont communes avec d'autres pl.; seult. elles sont généralt. plus rappantes chez elles parce q. les parties y sont rapprochées et remarqt. développées. Si les bulbes exist. pricipalt. chez les Monocot., la raison en est q. chez elles les formations foliaires prédominent en général.

Il fait un histoire des opinions emiser successivt. sur les bulbes et tubercules. Les anciens les prenaient pour des racines. Aristote, Pline, Tragus, &c. — Tournefort, Linné les regarde comme hibernacles. Pour lui le buble est l'hibernache qui repose sur le candex descendant, tandis q. le bourgeon est l'hibernacle qui repose sur le candex ascendant. Ainsi pour lui la notion de bulbe est coordonné, non subordonnée à celle de bourg., et en qualifiant la 1e. d'hibernacle, il montre qu'il a au moins une [crossed out: illegible] idée de sa vraie nature.

.... Au total, il y a chez L. beauc. d'incertitude quant à la nature des bulbes et tuberc.; partout on voit chez lui une tendance à eu bien apprécier la nature, mais il n'arrive pas encore à une idée bien arrêtée.