No. 103: Brouillon lettre B de V (à La Luzerne ?) - Approvisonnement en farine - 1781/09/19

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Au camp d’Annapoilis le 17 7bre 1781

Les farines manquent tout à fait Monsieur, dans les environs de Williamsbourg, M. le cte dde Rochambeau vient de me l’apprendre par une lettre datée du 15 qu’il m’a envoyé par M. le cte de Fersen. Il désirerait que nous puissions porter sur les transports qui vont nous conduire des farines et des biscuits pour faire subsister l’armée pendant un mois. Comme je sais positivement que vous êtes dans l’impossibilité d’exécuter les ordres dans ce moment cy,

je ne puis que vous recommander de faire usage de tous les moyens qui sont en votre pouvoir pour faire acheter touttes les farines que vous pouvez faire rassembler à Baltimore, à le pointe de l’Elk et dans les environs d’Alexandrie et sur les bords du Rapanock [Rappahannock], une partie de ces farines peuvent être portée par terre à Williamsbourg sur les voitures conservées qui vont partir, pour prendre cette direction. Une prise assez considérable, que nous avons à Baltimore aura l’ordre de M. de La Villebrune de charger sans retard toutes celles qu’elle poura

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porter en forçant pour le roy d’autres batiments à le pointe de l’Elk, à Baltimore, à Alexandrie, à Fredericsbourg. Il est impossible qu’il n’arrive pas très promptement assez de farine à le rivière de James pour servir à la subsistance de l’armée. La marine pourait peut-être nous être même de quelques secours[... le ] succès de la campagne dépendant absolument de l’exactitude de c e service, je suis bien sur, monsieur, qu’il n’y aura pas de moyens que vous ne sachiez prendre pour l’assurer avec autant de succès que vous l’avez fait jusqu’à présent. Je vous prie de m’instruire dans la matinée des dispositions que vous allez faire en conséquence de mes demandes afin que je puisse en rendre compte à M. le cte de Rochambeau [...] la tranquilité en luy renvoyant M. le cte de Fersen sans le moindre retard.

Je vais prier M. le cher de La Luzerne d’employer tout son crédit auprès du Congrès pour que les états du Maryland et de la Virginie secondent vos opérations avec efficacité. A notre passage auprès de l’escadre nous demanderons à M. le cte de Grace de nous prêter des farines et de renvoyer des transports dans les différentes rivières où vous en aurez fait rassembler.

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