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diminuer les [fraix?] et il m'a promis de faire des efforts pour
que tu ne payes qu'à raison le neuf francs par cents au
lieu de vingt que prend la ménagerie. tu n'oublieras pas de
me mander ce qu'il t'en aura couté. J'ai mis la tout à
l'adresse de M. [Dubor?] qu je préviens par un mot d'avis.

Je n'ai pas reçu de lettre de ta soeur je présume qu mad.
du Calvaire lui aura appris ton départ. Je me propose d'aller
la voir cet après midi pour qu'elle me donne une lettre pour
toi. Si tu savois, mon bien aimé, combien je suis -
inquietée, tourmentée, sur ta santé, sur la maniere dont
tu fais ta route, tu m'aurois écrit comme je t'en avois
prié; [font?]. . . du moins m'auroit tenu parole. privée de
ta présence, de tes lettres, de toutes consolations puisque je
ne puis ouvrir mon coeur à personne, non, tu ne sens pas
ce que ma position a de cruel! Je fonds en larmes, je
ne goûte aucun repos . . . . mais pourquoi t'affliger? Je
pense que tu tu as aussi de chagrin d'être séparé de ta bonne
amie qui t'aime tendrement et qui ne pourra vivre si tu
cesse de l'aimer. Je te quitte. adieu mon cher Jumelle, mon
bon ami, toi qu j'aime de toutes les facultés de mon
ame! Je t'embrasse avec une tendresse Egale a mon amour.
écris moi souvent, prens moi quelque fois contre ton coeur

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