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tissus. – p. 341 Les actes réflexes et les centres où ils se produisent se
développent par l’habitude ou l’éducation. En travaillant, on prend
goût au travail ; en résistant aux tentations, aux mouvements de colère, aux
diverses impulsions, on augmente le pouvoir des centres supérieurs.
En se laissant aller à ses passions, on devient de moins en moins capable
d’y résister. p. 342
L’homme qui commet un acte délictueux ou immoral est comparable à
un pianiste qui fait entendre une fausse note. L’un et l’autre sont responsables
de la faute qu’ils ont commise ; car par le travail ils auraient
amélioré leurs réflexes qui président aux déterminations morales ou aux
mouvements des doigts. Mais ils auraient été différents de ce qu’ils étaient.
Le pianiste qui ne fait plus de faute n’est plus le même que celui qui faisait
la faute. L’homme qui a commis une faute et qui quelque temps plus tard
ne pèche pas dans les mêmes conditions n’est plus le même qu’il était. Ils
ont travaillé pour se perfectionner.
Mais on n’a pas le droit de dire que la liberté reparaît dans la possibilité de
s’améliorer par l’effort et la réflexion. Ce n’est qu’une apparence, parce que
tout individu n’est pas perfectible. Il est plus ou moins sensible à la suggestion,
surtout dans le jeune âge. On peut le soumettre à l’influence de l’éducation.
Mais alors il y a de nouveau une prédisposition à subir l’influence ; et celle-là
résulte de l’hérédité et de l’innéité. N’est pas travailleur ou honnête qui veut,
pas plus que paresseux ou criminel. Tout dépend des conditions dans lesquelles le
cerveau s’est développé, le fonctionnement cérébral des parents, leurs maladies infectieuses

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