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experte dans l’art de me rouler. Elle a en effet 1 000 francs de trop pour
sa boîte où l’on a cependant première loge pour la fête du village
qui a eu lieu. On dansait du samedi soir jusqu’à lundi
matin 2 h sur la place publique sans cependant m’empêcher
de dormir.
Dimanche 22 [août 1943]. Mercredi et jeudi 18 et 19 j’étais avec Marthe à [geo] Nice [/geo] où après
des démarches chez M. Beltramo, Bucheton et Me Courchet j’ai
finalement eu mes bijoux évalués à [geo] Vichy [/geo] à 30 000. Il fallait
payer à M. Bucheton qui m’a raconté les coups du fumiste et
intrigant Charles Nordmann, astronome, de la Revue des Deux Mondes
qui a été son condisciple chez Henri Poincaré, la somme de 1 500 francs,
au commis-saire priseur la somme invraisemblable de 637 francs pour
droits de garde, publicité et honoraires. Enfin, j’ai obtenu
ma montre. Le Dr Lévy me trouvait bien portant, malgré
ma maigreur. Voyage pénible dans l’autobus où l’on étouffe.
Vendredi 20 août fêté en l’honneur de Jacques, un excellent
goûter qu’ils ne soupçonneraient pas à [geo] Danville [/geo].
Rosa envoie un colis, des œufs, dans une lettre elle parle de Myrtil et
sa femme qui doivent être arrêtés. À [geo] Nice [/geo], Durlach en avait déjà eu
connaissance ; sans détails. – Madame Barrale, notre voisine, dont la
fille Josette rafraîchit chez moi ses connaissances vaguement primaires,
nous envoie de bonnes pommes. Tout le monde du village se comporte
très gentiment envers nous.

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