Item 5

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Réunis depuis 7h00 devant nos blocks, nous attendions le signal de marche qui était donné par un haut-parleur qui était entendu dans toutes les baraques.
Les français ouvrirent la marche au son de la Marseillaise, puis les belges, les russes les hollandais etc…accompagnés toujours de leur hymne national suivit de l’émouvante « L’Internationale ».
Rassemblés par la voix du haut-parleur, nous apprîmes les décisions qui avaient été prises par le comité du camp, pour améliorer notre nourriture, l’état de nos malades, etc…etc…
Puis un officier de l’USAA nous adressa la parole, en nous déclarant que nous étions redevenus des hommes libres. Nous applaudîmes avec enthousiasme son discours et nous rejoignirent nos blocks aux sons de « L’Internationale », pensant aux jours merveilleux qui nous attendaient.

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L’évacuation du KL de Monowitz-Buna

Depuis une semaine, les nouvelles qui circulaient dans l’usine faisaient entendre que l’Armée Rouge se rapprochait et commençait à effectuer un mouvement d’encerclement.
Le mercredi 15 janvier, en place pour nos kdos pour le départ au travail, nous attendions en vain, dans la neige, que la porte s’ouvre et que l’orchestre se mette en marche. Soudain vers 10h00, le Lager Altester (NdT : doyen du camp) cria « Tout le monde dans les blocks ». Transis de froid comme nous l’étions, nous ne nous le fîmes pas répéter deux fois. Entrés dans les baraques rapidement, nous prîmes nos places sur le chauffage et commençâmes à discuter. Les uns envisageaient une évacuation à pied, d’autres en chemin de fer et d’autres enfin l’abandon au milieu de la retraite. Cependant,

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