Pages That Mention Lilium Thomsonianum
[Collection of manuscript notes, drawings, and photographs on lilies]. 1870-1880.
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1516 Droscorides [bracket] candidum marlogon
1536 Ruellis [crossed out: croceum] candidum martogon
1557 elusius [bracket] chalcedonicum pomponium peregrinum bulbiferum
1574 Lobel irmbellatum
1623 Bauhin pyrenaicum
1629 Parkinson [bracket] canadense martogon album ? ? carniolicum
1662 — [bracket] candidum fl pl.
1719 boumefort [bracket] martogon fl plan martogon album candidum stratum candidum foliis [illegible]
1694
1768 Miller [bracket] superbum [illegible] 1759 philodelphicum [illegible] fl pl ? [illegible]
1805 Persoon [bracket] [crossed out: cordifolium ] ? x catesbaei carolinianum japanicum [crossed out: lonefolum] x [crossed out: longiflorum ] x [crossed out: maculatum ] x [crossed out: speciosium ] x superbum
1775 Thunberg [bracket] cordifolum lonefolum longiflorum maculatum [Lilium speciosum|speciosum]]
1804 Kirkpatrick [bracket] Tigrinum odorum
1830 ? Siebold [bracket] callosum Thunbergianum Fulgens eximium Takesima [illegible] tenuifolium alternans auratum
1839 Royle [bracket] Thomsonianum polyphyllum
1892 Franchet mirabile Farge formosum Farge myriophyllum Delavay 1888 [illegible] Delavay 1887 Delavayi Delavay 1888 [illegible] Delavay 1888 [illegible] Farge [illegible] Delavay 1888 [illegible] Farge [illegible] Delavay 1883 ochraceum Delavay 1887
1809
1820 Wallich [bracket] Wallichianum giganteum
1820 Bernardi carniolicum
1863 Kellogg pardalinum parvum Washingtonianum
1863 [illegible]
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Botanique. — Observations sur la bulbe (1) du Lilium Thomsonianum Lindl., et sur la multiplication par caïeux, par M. P. Duchartre.
[left margin: Ne. Jammes] [right margin: J1]
Le Lilium Thomsonianum Lindl. (L. roseum Wall.) est une charmante espèce indienne à fleurs roses, qui fut découvertes, il y a 80 ans, dans les montagnes de Gossain-Than et Kamaon + [added: + par le botanists Wallich.]. Quoiqu'il soit assez répandu dans les jardins on ne l'y voit fleurir que rarement. La difficulté qu'il épousse à fleurir paraît tenir à l'abondance remarquable [added: et à la régularité] avec les quelles il produit des caïeux épiphylles ou bulbilles. Toute la force végétative de son oignon est absorbée par cette production considérable, et dès lors son axe reste hors d'etat de s'élancer en tige florifère, en même temps que [crossed out: illegible] l'oignon lui-même ne prend qui'un médiocre accroissement. Ce qui prouve que telle doit bien être la cause pour laquiell ce Lis fleurit rarement c'est que M. Max Leichtlin, de Carlsruhe, amateur habile et passionné de plantes de ce genre, [crossed out: illegible] parvient à déterminer sans peine la floraison de cette espèce, en lui enlevant ser caïeux pendant l'hiver, dès qu'ils commencent à grosser. [crossed out: notablement].
Les circonstances dans les quelles se forment les nombreux caïeux du Lis de Thomson paraissent être propres à cette espèce. Je crois qu'elles sont encore incommes; elles sont d'ailleurs assez remarquables pour mériter d'être signalées aux botanistes. In en dormant ici un exposé succinct, je presenterai [added: en même temps] [crossed out: illegible] quelques détails sur l'organisation et la floraison de
(1) Tous les dictionaires, à l'exemple de celui de l'Académie, font le mot bulbe féminin. De Candolle, Mirbel, Aug. St. Hilaire ont conservé à ce mot son genre réel. Cependant, sans motif commu, A. Richard et A. de Jussieu ont employé ce même mot au masculin, et tous les botanistes actuels suivent leur exemple. Le changement de genre qu'ils ont amené ne me paraissant avoir ni advantages ni raisons plausibles, je crois qu'on doit suivre l'autorité de l'Académie française, la seule qui soit réellement souveraine en matière de langage.
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la bulbe dans laquelle naissent ces corps multiplicateurs.
I. Organisation de la bulbe du Lilium Thomsonianum.—Le Lilium Thomsonianum entre en végétation de bonne heuse: généralement dès le mois d'octobre ou le commencement de covembre, il commence à montrer au-dessus du sol des feuilles qui s'allongent ensuite beaucoup pendant l'hiver. Son oignon adulte, examine quand il a déjà émis ses longues feuilles, pendant le mois de janvier, se montre constitué, de l'extérieur au centre, par les formations suivantes: 1o. des tuniques incomplètes, sèches et scarieuses, brunes ou brunâtres, marquées sur leur face externe de côtes longitudinales saillantes et à chacune des quelles correspond une nervure intérieure. Le nombre des côtes varie d'une tunique à l'autre, depuis un minimum de 13 ou même 11, jusqu'à un maximum de 21 et même 23. [crossed out: Elles] [added: Ces tuniques] se prolongent au sommet en restes plus ou moins de désagrégés de limbe foliaire, ou bien, après la destruction de ces restes, elles y présentent une cicatrice très-apparente. Il est donc évident que chacune d'elles n'est pas autre chose que la base dilatés et persistante de l'une des longues feuilles qui ont été produites pendant la période végétative antérieure. Ces feuilles étant, chaque année et pour un oignon adulte, au nombre de 7 ou 8, il ne peut exister au plus que 7 ou 8 tuniques, et d'ordinaire on en trouve moins, les plus externes d'entre elles ayant déjà disparu à l'époque où commence une nouvelle période végétative. Il est bon d'ajouter que chaque tunique embrasse la moitié ou plus de la moitié de la périphérie de l'oignon.
2o. Des [added: grandes] ecailles épaisses, charmes insérées en ordre quinconcial (2/5), ainsi que les tuniques, et dont lensemble forme la plus grande partie du colume de la bulbe; ce sont des écailles nourricières. Elles sont pe habituellement au nombre de 7. Elles sont ovales, attachées par une grande base, mais toujours moins larges que les tuniques, pointues
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ou acuminées au sommet, montrant ainsi qu'elles ne se prolongent à aucune époque en limbe foliaire; leur tissu est charm-ferme, épais d'environ 0,004 dans leur milieu, très-aminci aux bords. Elles offrent intérieurement 7 nervures longitudinales aux quelles correspondent, sur leur face externe, tout autant de larges côtes arrondies. 30. En dedans de ces écailles nourricières se trouve le faisceau des longues feuilles de l'année, dont les bases, [crossed out: illegible] épaisses au plus de 0m001, sont [illegible] sées en cuiller et marquées extérieurement de stries nombreuses qui correspondent à des nervures internes. Ce sont ces bases de feuilles qui, grandissant beaucoup dans l'année, et persistant après la destruction du limbe, [crossed out: illegible] constitueront de nouvelles tuniques scarieuses, à la fin de la même période végétative. Le nombre type dej[illegible] feuilles produites [crossed out: pendant] chaque année paraît être de sept, comme celui des écailles nourricières. 4o. Au centre du faisceau de feuilles et de l'oignon entier se trouve un bourgeon central composé [added: à cette époque,] d'une douzaine de [added: fort] petites écailles dont les plus externes sont seules caractérisées et dont les plus internes sont encore naissantes. [crossed out: illegible] Les premières étant épaisses, parcourues par 7 nervures, sont déjà reconnaisables comme appartemant à la série des écailles nourricières de la nouvelle génération; quant aux dernières, il ne semble guère douteux qu'elles ne doivent devenir, au moins en partie, les feuilles de cette même génération qui prendra tout son développement pendant la prochaine période végétative.
Ainsi, à la fin de l'hiver, la bulbe adulte du Lilium Thomsonianum offre, de l'extérieur à l'intérieur; 1o. quelques tuniques sèches, brunes, à nombreuses nervures, [crossed out: très] largement embrassantes; 2o. sept grandes écailles nourricières, [crossed out: illegible], à base moins large, remarquables surtout parce qu'elles ont la faculté de produire de nombreux