The Scientific Notebooks of French Lily Specialist Pierre Étienne Simon Duchartre

Germinations de Lilium,

Dessins faits par moi d'apres nature et que j'avais communiqués à M. Elwes, de Cirencester, quand il s'occupait de la monographie du genre Lilium. Cette enveloppe est celle dans laquelle il me les a renvoyés.

Vol. 1.

Prof. P. Duchartre Soc. Centrale d'Horticulture 84 Rue de Grenelle Paris France

Semis de Lilium

Lil. candidum speciosum semé le 11 décem. 1874 (Graines récoltées chez moi, en 7bre [September] 1874, ont commencé de lever dans les derniers jours de janv. et commenc. de févr. 1875, par conséq. au bout de 6 semaines seult. Le 5 févr., il y a la germination

Jusqu'à la fin de mars je ne vois pas d'autre germination, (pas plus du reste que pour les autres espèces semées dont aucune n'a levé encore).

L'une des 4 germinat. de Lil. cand. specios. est morte ou a été comme rongée dans la 1e. huitaine de mars. La feuille séminale est tombée comme coupée à la base, quoique fraîche.

Le 28 mars 1875, sur les 3 jeunes plantes, l'une a sa feuille séminale sèche à sa partie supér. et se trouve réduite à 0m09 de longeur par le tortillement eu [crossed out: illegible] de cette extrém. Elle a une 1e. feuille déjà longue de 0m06, à limbe oblong-lancéolé, large dans son milieu de 0m005, presque aigu au sommet, faiblt. canaliculé, rétréci infért. en pétiole linéaire, plan et même un peu concave au-dessus, convexe en dessous, formant 1/3 envir. de la long. totale de la feuille.

Les 2 autres plantes, le même jour, ont leur feuille séminale toute fraîche, linéaire, plane en vernis, convexe en dessous, longue de 0m1, large de 0m002 [added: ou un peu moins], épaissie et cylindr. à sa base; plus une 1e. feuil. un peu plus courte [added: 0m09] que celle de la 1e. plante ci-dessous décrite, et dans laquelle par suite le limbe et les bords plus fortem. infléchis, dans sa moitié infér., même, sur la pl. jeune, dans toute sa longueur.

La germinat. de ce Lis s'est présentée tout autrt. que de coutume, car elle a formé une anse serrée et allongée, laissant le sperimodesme complétt. dans la terre d'où il n'est jamais sorti, comme dans le croquis ci-contre - seult. je représente cette anse formée par la feuille séminale tout-à-fait verticale, tandis qu'elle était plus ou moins oblique

[left margin: sketch]

Une autre germinat. a eu lieu à la mi-avril; je l'ai examinée avant que sa feuille séminale eût dégagé son extrém du spermoderme resté en terre - voir mes dessins et notes.

courante ne servent q. des feuil. nourricières provenant de la période végétative immédt. autér et qui ont survécu aux autres product. de la même période. Ex.: Galant. nival, Fritill. Meleag. et imper., Ornithog. umbell. et vraisembt. Lilium cand.

2o. Plan bulb. où les produit. de l'année se dévelop. grâce a des matiè. nutrit. déposées dans des feuil. nourric. qui appartien. à laperiod. végétat. des 2 années précéd. ou datant même souv. de plus loin, ou bien du moins chez qui les product. foliaires non seult. de l'année précéd., mais encore d'années plus anciennes sont remplies de matières nitritives. Ex.: Ornith. nutans, Hyacin. orient. Lilium Martagon et bulbif., etc.

[left margin: P. 236 et suiv.]

Sous le rapport des frombre des feuil. transfor. en réserv. de nourrit. ou peut disting. des bulbes à 1 feuil. nourric., à peu et à beacoup. Les 1eres. sont les bulbes solides. Ainsi a 1 feuil. nourric. dans Gagea, Allium Moly, A. vineale, A. Scorodopras., etc; à 2 id. chez Allium olerac. et d'ordin. Fritill. Meleag. ; q.q. id., chez Tulipa Gesner., Fritill. imper.; beauc. id., chez Jacinthe et les Lis.

Quant à l'arrang. des feuil. sur l'axe basil., elles peuv. être spriralées ou alternes; le 1er. cas dans Hyacin. et Lilium; le 2e. dans Leucoium si, dans le 1er. cas, les feuil. sont étroi. relatt. à l'axe, on a une bulbe écaill., comme chez Lilium; si elles sont larges et engaînantes, on a bulbe tuniquée.

[left margin: 3)]

en un pivot vien carcutérisé; mais [crossed out: illegible] [added: par une particularite des plus] remarquables, [crossed out: illegible] [crossed out: plupart des [illegible] ] tandis que l'activité et méme l'[illegible] de ce pivot sont circonscrites dans l'espace de la première période végétative, chez la plupart des espèces (L. giganteum, L. auratum, L. Szovitzianum, L. tenuifolium, L. Thunbergianum), la seconde année [crossed out: végé] le même pour lui chez une [added: quelques autres] continuation d'activité et un développement considérable (L. cordifolium, L. callosum Zucc.). + [added: + Il est même à remarquer que cette [added: importante] dissemblance physiologique peut se montrer chez deux expèces très-voisines l'une de l'autre par tous leurs autres carautieres; c'est ainsi que le pivot du Lilium giganteum se développe faiblement et ne dure que la premiére année, tandis que celui du L. cordifolium acquiert des proportion relativement fortes et persiste pendant la seconde année.]

4o. Je n'ai vu la tigelle prendre, après la germination, un développement notable dans sa portion libre, que chez le Lilium giganteum, chez qui ell atteint environ 0m003 de longueur; dans les six autres espèces que j'ai pu observer, elle reste extrêmement courte ou ne [crossed out: illegible] [added: forme] que le support commun des parties constitutives de l'oignon naissant.

5o. Cette différence en amène une corrélative dans l'ordre et le liu du développement des racines adventives: dans le L. giganteum, [crossed out: on en observe une première production] on eu [crossed out: illegible] [added: voit] une première génération naître du bas de la tigelle et disparaître avec celle-ci; elle est réduite à un ou rarement deux de ces organes une seconde génération apparaît ensuite à la base même de l'oignon naissant et devient rapidement de plus en plus nombreuse. Ce sont les racines de cette seconde génération qui existent seules dès le commencement de la seconde période végétative et pendant toute la suite de l'existence de la plante. La première génération de racines adventies qui distingue le Lis gigantesque fait nécessairement défaut chez les autres espèces dont la tigelle ne s'allonge pas.

6o. La première apportion de l'oignon, chez tous les Lilium, est due [crossed out: au] [added: a'un] développment [added: notable] en eppaisseur que prend la portion vaginale du cotylédon transformé en feuille séminales

Lilium. Chez Lil. Martag. et bulbifer., il y a des racin. dans le bas de la tige florif. (Irmisch). Faise ressortir l'abord. et le dévelop. de ces racin. du bas de la tige, chez plus. espèces, surt. L. speciosum. Id. chez Thunberg. fulgens.

Voir mes observ. sur Lil. Thomsonianum.

M. Leichtlin me signale dans sa lettre du 28 octob. 1871, ce fait q. chez L. polyphyllum Boyle, l'oignon étant proportt. petit, mais long relativt. à son épaisseur, les racin. sont fort grosses. Vu sur un échantill. qu'il n'a envoyé, qui avait environ 0m05 de long sur au plus 0m015 d'épaisseur, avec écailles larges et assez minces. Je ne l'ai pas disséqué, n'ayait q. celui-là, que j'ai planté.

Cet oignon, à en juger par l'échantillon que j'ai reçu eu 1871, que j'ai cultivé en 1872 et 1873 et qui, ces 2 années, a poussé une petite tige feuillée, haute d'environ 0m20 sans fleurir, à en juger aussi par une figure peinte que n'a montrée Leichtlin, au commemt. d'août 1873, est rosé, à écailles oblongues, peu épaisses, les externes les pl. longues, long et étroit (long. = 0m030m04, larg. = envir. 0m075 au plus) beaucoup plus qui aucune autre espèce de moi comme.