The Scientific Notebooks of French Lily Specialist Pierre Étienne Simon Duchartre

Lilium chalcedonicum 1 pied d’un semis fait en octobre 1874, donné par M. Elwes — Examiné le 30 juin 1875.

Fig 1. le jeune pied tout entier de grandeur naturelle.Le petit oignon ressemble absolument à celui du L. carniolicum; il est seulement un peu plus renflé. Il est égalt. remarquable par le grand dévelop et la forte saillie que fait le cône constitué par la première écaille a, hors de l’épaisse gaîne cotylédonaire f. Mais une différence capitale entre les deux, c’est que ce jeune pied n’offre déjà plus de vestiges du pivot et n’a que 2 racines adventives r’, r’, plus une 3e. presque naissante r’’. Il y a donc la même dissemblance entre ces deux espèces si [illegible] qu'elles out de confonduer jusqu'à Bernhardi qu’entre les L.giganteum et cordifolium Th.

Fig.2 L’oignon du même grossi et coupé longitudt., montrant que, commele L. carniolicum du mêmd âge, le cône formé par l’écaille a en renferme 2 autres, l’une b déjà presque aussi longue que a, l’autre c encore trés-petite.

La feuille séminale ff’ est trés-longue et linéaire. À la base de son limbe, au niveau r, elle est rouge, et cette coloration sépare le limbe vert aplati de la portion pétiolaise blanche et cylindrique.

Le 28 7bre. 1876, je reçois par la porte de M. Max Leichtlin, de [crossed out: Carlsruhe,] Baden-Baden, un oignon adulte de L. cordifolium Thunb.

Ecailles très-renflées et très-épaisses, rosées dans près de leur 1/2 supérieure, blanches un peu janâtr. dans l'infér. Les 3 exter. visibles [illegible]. sur la figure, sont presq. anssi larges q. longues, tranquées au somment où est une large cicatrice laissée par la chute du petiole a est exter. et la plus courte; b, un peu pl. longue et recouverte par son bord droit, recouvrante par le bord gauche; c, recouverte aux 2 bords. Tous les bords sont tranchants d et e, sont en face l'une de l'autre, plus allongées d, alter. régult. avec a et b; cicatrice terminale plus étrote e alter. avec b et c, presq. recoverte par c; sa cicatrice terminale est étroite. Elle fait tr. probabt. le passage de feuilles normales aux écail. [illegible] dont [illegible] n'est visible à l'extér. Racines nombr., égales, parall. en faisceau en un seul cerile qui entoure la tromature de l'axe qui a environ 0m01 de largeur.

[left margin: 2)]

et qui devienment aptes à fleurir au bout de deux ou au plus trois années quelquefois même pendant l'année où leurs graines ont germé. + [added: Ces graines elles-mêmes n'ont besoin que de quelques semaines pour lever. [crossed out: Dans le nombre] Les Lilium tenuifolium Fisch. et Thunbergianum Roem. et Sch. appartiement à cette catégorie; les dernières sont des plantes de plus fortes proportions et à floraison notablement plus tardive ou même très-tardive; [crossed out: comme] [added: tel est], entre autres, le L. giganteum Wall. dont on obtient les fleurs au plus tôt la sixième année apres le semis. Les graines de celles-ci lèvent [added: rarement pendant l'année du semis] le plus souvent [crossed out: que la seconde année] [added elles me germent] qu'au bouto. d'une année ou même [crossed out: de] parfois de deux années.

2o. Les Lis à germination et croissance rapides produisent, [crossed out: et montrent hors] pendant la première année [crossed out: deux ou] trois ou quatre feuilles normales, autre la feuille séminale qui provient du [crossed out: a croissance] [added: développement] considérable que subit le cotylédon de leur embryon; ceux à germination et croissance lentes ne montrent hors du sol, pendant la première année, que leur feuille séminale; leur première feuille normale n'apparaît que la seconde année. et généralement elle reste unique pendant cette seconde période végétative (Lilium giganteum Wall., L. cordifolium Thunb., L. szovitsianum Fisch. & Avé-Lall., etc.); plus rarement la jeune plante déveoppe deux ou trois feuilles normales pendant la seeconde année (L. auratum Lindl.). D'après un renseignement que je dois à M. Max Leichtlin, il existe un cas extrême, chez le Lilium Szovitsianum et monadelphum, du Caucase, chez lesquels, pendant la première année, "le cotylédon ne se développe pas de manière à s'élever hors du sols et forme néanmoins une petite écaille."

3o. Chez tous les Lis, la radicule de l'embroyn se développe dès la germination,