The Scientific Notebooks of French Lily Specialist Pierre Étienne Simon Duchartre

OverviewStatisticsSubjectsWorks List

Pages That Mention Leucoium

[Collection of manuscript notes, drawings, and photographs on lilies]. 1870-1880.

Page 187
Indexed

Page 187

courante ne servent q. des feuil. nourricières provenant de la période végétative immédt. autér et qui ont survécu aux autres product. de la même période. Ex.: Galant. nival, Fritill. Meleag. et imper., Ornithog. umbell. et vraisembt. Lilium cand.

2o. Plan bulb. où les produit. de l'année se dévelop. grâce a des matiè. nutrit. déposées dans des feuil. nourric. qui appartien. à laperiod. végétat. des 2 années précéd. ou datant même souv. de plus loin, ou bien du moins chez qui les product. foliaires non seult. de l'année précéd., mais encore d'années plus anciennes sont remplies de matières nitritives. Ex.: Ornith. nutans, Hyacin. orient. Lilium Martagon et bulbif., etc.

[left margin: P. 236 et suiv.]

Sous le rapport des frombre des feuil. transfor. en réserv. de nourrit. ou peut disting. des bulbes à 1 feuil. nourric., à peu et à beacoup. Les 1eres. sont les bulbes solides. Ainsi a 1 feuil. nourric. dans Gagea, Allium Moly, A. vineale, A. Scorodopras., etc; à 2 id. chez Allium olerac. et d'ordin. Fritill. Meleag. ; q.q. id., chez Tulipa Gesner., Fritill. imper.; beauc. id., chez Jacinthe et les Lis.

Quant à l'arrang. des feuil. sur l'axe basil., elles peuv. être spriralées ou alternes; le 1er. cas dans Hyacin. et Lilium; le 2e. dans Leucoium si, dans le 1er. cas, les feuil. sont étroi. relatt. à l'axe, on a une bulbe écaill., comme chez Lilium; si elles sont larges et engaînantes, on a bulbe tuniquée.

Last edit almost 4 years ago by Chicago Botanic Garden
Page 266
Indexed

Page 266

[left margin: 5)]

Monocot. vivaces qui ne sont pas pourvus de feuilles remarquablt. développées, devient très-manifeste si l'on compase entre eux Leucoium, Amaryil. formosis., les Crinum et Aloe.

Il s'agit mainten. de désigner brièvement, dans l'intérêt de la botan. descript., ces différ. qui existent entre les format. tubercul. et bulbeuses. On pourrait appeler annuels les bulbes et tuberc. de la 1e. divis. (bulbi annui, tubera annua), [crossed out: et] les tubercules de la 1e divis. et les bulbes de la subdivis α bisannuels (biennes), enfin les bulbes de la subdivis. β vivaces (pereunes). [crossed out: (Il montre les difficul. q. ces mots ne lèvent p.] Si l'on attache à ces mots la vraie notion il u'y a rien à remarquer contre. Mais on ne peut méconnaître qu il y beauc. à dire contre ces dénominations entre autres qu'il y a une contradictio in adjecto quand on parle d'une plante vivace avec un oignon annuel ou bisannuel, ou encore un pléonasme quand on dit une plante vivace à oignon persistant; et aussi que la production et la mort de l'oign. annuel ont lieu, comme pour les bisannuelles propres, dans deux années réelles. Mais si on appelait ces oignons bisannuels, on serait embarrassé pour un nom à donner à la 2e. division. [left margin: P. 236] J'avoue q. je n'ai pas en le bonheur de trouver d'autres mots meilleurs. Cepend. il me semblerait très-convenable de nommes la 1e. division bulbi prævenientes (ou præventiti), tubera prævenientia, parce q. les parties qui constituent la bulbe ou le tubercule précèdent les autres. D'après cela, ou nommerait la 2e. division bulbi relicti, tubera relicta (post ventitia), et on pourrait distinguer les subdivis. α et β, pour les bulbes, en ajoutant: unius anni et plurium annorum......

De même qu'on peut considérer les feuil d'une plante à des points de vue très-divers, de même pour les bulbes. Si l'on s'occupe du nombre des feuil. modifiées pour le dépôt de nourrituse, on peut disting. celles à 1 feuil. nourricière, celles à quelques feuil. nourr. (armblättrige) et celles à nombr. feuil. nourr. (reichblätrige). Les 1er. sont nommées bulbi solidi. Il est ainsi chez [left margin: P. 237] les Gagea, les Allium Moly, vineale, Scorodoprasum &c.; il y a 2 feuil. nourric. chez All. olerac. et ordint. Fritill. Melag.; q. q. unes chez Tulipa Gesner., Fritill. imper.; beauc.: Hyacin. orient., les Lis.— Chez beauc. le dépôt de nourrit. n'a lieu q. dans la portion engaînante d'une feuil. ou de plusieurs, ou seult. dans la portion [crossed out: illegible] la pl. basse des feuil. engaîn., par ex Allium ursinum

Last edit almost 4 years ago by Chicago Botanic Garden
Page 267
Indexed

Page 267

[left margin: 6)]

Leucoium vermum; chez d'autres c'est dans la totalité de feuilles engraîn. ou écaill., comme Gagea et Lil. Martag., ou les 2 modificat. sont réunies, Hyacint. et Lil. cand.

On peut anssi considér. l'arrangem. des feuil. sur l'axe basilaire, savoir si elles sont spiralées ou rigoureust. alternes; le 1er. cas se voit chez Hyacint. et Lilium, 6 derner chez Leucoium. Dans le 1er. cas, si les feuil. sont étroites relatt. à l'axe basilaire, il en résulte une bulbe écailleus (bulbus imbricatus) comme chez Lilium mais où les plus jeunes bulbes sont sussi écaill.; mais si elles sont larges et engaînantes, on homme la bulbe tuniquée (b. tunicataus). Dans beauc. les feuil. nourricières sont soudée; entre elles par places, comme chez Fritill. imper. et Ornithog. umbell.; mais chez la plup. elles se recouvr. seulement ou s'embrassent étroitt., sans se souder.

Quelq. bulbes sont convertes de [crossed out: peaux] [added: membranes] sèches, comme les Gagea, Hyacint., &c.; d'autres n'en ont pas, par ex Fritillaria Les premières correspondent aux tubercules vêtus du Colchique, les dernières aux tuberc. nus des Arum. Du reste ces membran. [left margin: P. 238] différent beauc. d'orig. et de consistance, ce qu'on ne doit par mettre en rapport avec l'oignon.

Beac. de considérat., qu'on poussait multiplier, comme par ex. si la tige florale est terminale ou latérale, ne sont pas du tout propres aux plant. bulb., mais leur sont communes avec d'autres pl.; seult. elles sont généralt. plus rappantes chez elles parce q. les parties y sont rapprochées et remarqt. développées. Si les bulbes exist. pricipalt. chez les Monocot., la raison en est q. chez elles les formations foliaires prédominent en général.

Il fait un histoire des opinions emiser successivt. sur les bulbes et tubercules. Les anciens les prenaient pour des racines. Aristote, Pline, Tragus, &c. — Tournefort, Linné les regarde comme hibernacles. Pour lui le buble est l'hibernache qui repose sur le candex descendant, tandis q. le bourgeon est l'hibernacle qui repose sur le candex ascendant. Ainsi pour lui la notion de bulbe est coordonné, non subordonnée à celle de bourg., et en qualifiant la 1e. d'hibernacle, il montre qu'il a au moins une [crossed out: illegible] idée de sa vraie nature.

.... Au total, il y a chez L. beauc. d'incertitude quant à la nature des bulbes et tuberc.; partout on voit chez lui une tendance à eu bien apprécier la nature, mais il n'arrive pas encore à une idée bien arrêtée.

Last edit almost 4 years ago by Chicago Botanic Garden
Displaying all 3 pages