Page 11

OverviewVersionsHelp

Facsimile

Transcription

Status: Complete
Show Translation

rire, et il a remarqué (peut-être) pourquoi.
Le soir on apprend l’armistice demandé par les Italiens. Mme Barrale
nous fait appeler à la TSF. À 22 heures, un petit bal devant notre fenêtre termine
la journée, au cours duquel les soldats italiens déchargent leurs
fusils, ce qui fait un vacarme de démons.
Lundi 13. L’armistice conclu le 3 et publié le 8 septembre fait naître des soupçons
formulés ainsi par nos coreligionnaires souffrant du nouveau
cauchemar de la proximité des troupes allemandes qui ont occupé
toute la côte et qui constituent une nouvelle menace d’internement.
Les Anglo-Saxons auraient facilement pu occuper la
région de Menton à [geo] Gênes [/geo] occupée par les troupes italiennes et tout
danger aurait été écarté. Ils ne voulaient pas faire cela. Ils
restaient inactifs jusqu’à ce que les Allemands avaient occupé
[geo] Gênes [/geo] et [geo] Milan [/geo] et [geo] Vérone [/geo] et [geo] Rome [/geo]. En d’autres termes, ils ne cherchent pas du tout à abréger la guerre. Le résultat est
que nous ne pouvons descendre à [geo] Nice [/geo], parce que de temps à
autre l’autobus est contrôlé et les Allemands partent d’un principe
inconnu jusqu’ici selon lequel les juifs n’ont pas le droit de
voyager. Mais leur contrôle n’est pas sévère. Quelques israélites
ont fait faire des cartes d’identité pour 300 francs qui ne sont pas
tamponnées. Une carte non tamponnée suffit aux contrôleurs
allemands pour laisser passer le porteur. Donc, ce n’est que nous
qui sommes obligés de rester à [geo] Clans [/geo], d’où il faut attendre

Notes and Questions

Nobody has written a note for this page yet

Please sign in to write a note for this page